Forginal sponsorise David Aubry qui portera les couleurs de la société au cours des différentes étapes de la course.
Forginal a pris en charge le cout de l’inscription ainsi que les tenues pour les courses.
L’interview de David Aubry
Comment avez-vous découvert l’Ironman 70.3 de Vichy ?
C’était en 2016. Je faisais une sortie vélo dominicale avec mon père et je me suis retrouvé au milieu d’un peloton de triathlètes. Je me demandais quelle course cela pouvait être. En rentrant à la maison, je me suis renseigné sur l’épreuve et je me suis très vite intéressé à celle-ci. J’y suis allé les deux années consécutives en tant que spectateur et cela m’a captivé. C’était une époque où je ne pratiquais que le cyclisme et je souhaitais diversifier mon entrainement.
A ce moment, je me suis dit que je voulais le faire. Mais entre vouloir et pouvoir, la route est longue.
Je commençais à peine la course à pied, et ne savais quasiment pas nager.
J’ai modestement émis l’idée dans un coin de ma tête de faire ça pour mes 30 ans…en 2020.
2020 est arrivée et la crise sanitaire étant passée par là, l’épreuve est repoussée en 2021. Je prends cela comme la possibilité de s’entrainer un an de plus, et d’acquérir encore plus d’expérience.
Quels sont vos motivations ?
C’est avant tout un défi, la volonté d’accomplir quelque chose qui n’est pas à la portée de tout le monde. C’est le plaisir de réaliser une épreuve avec des professionnels comme des amateurs avec la marque Ironman mondialement reconnue. Que vous soyez premier ou dernier, les encouragements du public sont les mêmes. Personne ne portera un jugement sur votre performance, si ce n’est vous-même.aliste…mais il ne faut jamais dire jamais.
Comment se prépare-t-on pour un half Ironman ?
Mon entrainement n’est pas programmé à l’avance, il est instinctif. Je ne pratique pas de sport en club, donc rien n’est structuré. Dès que j’ai le temps, je pratique la discipline qui me fait envie. Je vois le sport comme un plaisir, et je ne veux en aucun cas que cela devienne une obligation.
Idéalement il faudrait s’entrainer tous les jours. Mais il y a toujours un moment où votre corps vous dit stop.
Évidemment, il y a un minimum à réaliser, et avant de se lancer dans cette aventure il faut se tester. J’ai réalisé trois années consécutives le triathlon du lac d’Aydat. Et même si la distance est inférieure à celle de Vichy, cela permet de se positionner. Malgré des résultats en demi-teintes, et de nombreux doutes, j’ai très vite senti que j’en avais encore sous le pied, ce qui m’a conforté dans mon objectif premier…le half Ironman de Vichy.
Un jour le grand Ironman ?
Cela me semble très très peu probable, voir irréaliste…mais il ne faut jamais dire jamais.